Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Dernière Question

5 mars 2017

#1 Le Futur selon... Logan

kdYsBKB3


James Howlett dit Logan ou même Wolverine est un personnage de comics créé par Marvel en 1974. Déjà présent dans l'univers cinématographique de Marvel, sous les directives de la Fox depuis 2000, Wolverine est présent dans plusieurs films X-men et signe ici son clap de fin dans le film "Logan". Il sera intéressant d'analyser prochainement les autres versions du "Futur selon..." avec les films X-men qui se sont vus changés plusieurs fois avec des voyages temporels.

Logan, c'est donc ici l'adaptation du comic book "Old Logan" alors que Wolverine arrive en fin de carrière après plus de 200 ans de "bon et bestiaux services". On retrouve ici, James Howlett, qui visiblement ne veut plus entendre parler de mutants ni de X-men. Et pour cause, dès les premières minutes du film, on comprend que les mutants ont disparu et que notre monde est devenu ultra sécurisé et gouverné par les moldus ... euh pardon, les non-mutants. Nous sommes en 2029.

Un avenir pas si différent de notre présent

2029, c'est dans un peu plus de 10 ans. Que sera notre monde, à l'aube de 2030? Et bien, selon James Mangold, réalisateur du film, 2029 c'est un peu comme maintenant. On est dans une Amérique profonde comme celle de Breaking Bad, à la frontière mexicaine coincé dans les années 90-2000, comme un parfum de nostalgie. Un parti pris qui ancre le film dans un contexte très réaliste sans artifices technologiques. Mais ça ne veut pas dire, aucun changement pour autant. Ce que l'on note en premier, c'est donc ce retrait de la technologie dans un univers pourtant très friant de gadget high-tech (souvenons nous des anciens films X-men.). Là, au maximum nous avons simple smartphone et quelques véhicule de notre époque. Les changements notoires se comptent ainsi sur les doigts de la main. En parlant de main, c'est là l'une des première technologies différenciante dans ce film.

logan-4

Concept art du film

Les Cyborgs


En effet, le "vilain" Donald Pierce est un cyborg doté d'un bras robotisé. Dans le comics, il est entièrement couvert d'implants même dans son cerveau. Le film, se voulant très humain, n'entre pas dans les détails de sa nature cybernétique, n'effleurant qu'à peine le sujet. On constate cependant qu'il est capable de le réparer lui même suite à un combat contre X-23, la petite protégée de Logan. Dans notre réalité, les prothèses robotiques sont encore aux balbutiements technologiques. Cependant les prothèses ne sont pas nouvelles, en Égypte antique déjà, il existait des prothèses d'orteils par exemple. Des projets de prothèses existent afin de venir remplacer les membres manquants de personnes amputées. Les prothèses myoélectriques se fixent aux muscles du membre amputés et permettent un contrôle de celle-ci directement via les impulsions électriques émises par le muscle lui-même. D'autres prothèses sont contrôlées par la pensée via le cortex moteur du cerveau, envoyant l'information aux nerfs restants dans le membre et mesurés par des électrodes. Le personnage de Donald Pierce, semble controler cette prothèse pas simple "mouvement souvenir" de ses nerfs sous forme de prohèse myoélectrique. Cette prothèse n'apporte rien à l'intrigue si ce n'est pour être crédible par rapport au personnage du comics et pourtant elle rappelle à sa manière l'ancrage dans un futur proche du film. Cependant, on comprend que cette prothèse est d'usage purement militaire et non civil. Le film souligne l'un de ses aspects, déjà marqué dans les précédents opus X-men, la modification humaine et les expérimentations plus ou moins "bénéfiques" exercées par le Gouvernement et autres sociétés privées.

wolverine-3-professeur-x-charles-xavier-hugh

Super soldat, le projet weapon X

Dans la continuité des améliorations militaires, X-23 est issue de l'ADN de Logan et possède donc les mêmes caractéristiques que son "père", le pouvoir d'autorégénération cellulaire. Un rêve pour certains. Dans l'univers Marvel, il semble plutôt que cela soit un pouvoir maudit. Pour rappel, on guérit de tout, mais on souffre malgré tout, même des blessures les plus graves, Deadpool étant un exemple de mutant ayant cette même capacité. Sauf que X-23 est ici une création purement artificielle puisqu'elle est issue d'une modification génétique et d'une grossesse non naturelle. Le sujet principal de ce film concerne donc la création de mutants à partir des ADN d'anciens mutants afin d'en faire de meilleures personnes des armes vivantes. X-23 n'est pas la seule, plusieurs enfants sont créés dans ce laboratoire. Ce sujet n'est pas nouveau, les super soldat sont au coeur de bon nombres d'oeuvres de fictions. Dans l'univers Marvel, on retrouve Captain America, le Winter Soldier et les Extremis dans cette même optique. Dans tout les cas, il s'agit toujours de modifications de notre génétique afin de décupler nos capacités, que cela soit chimique ou chirurgical. Ce fantasme du super soldat viendrait de recherches "soit disant" faites par l'Allemagne Nazi lors de la Seconde Guerre Mondiale. Je précise soit disant car cela relève des mystères de notre histoire et nous ne sommes jamais sur que cela soit avéré. Des recherches ont été sur des humains afin de tester des armes, des toxines, des virus mais aussi des recherches sur l'idée de rescusiter les soldat et les rendre plus fort et endurant. Il est difficile de savoir le vrai du faux mais le fantasme commun continue à soulever ce sujet dans les fictions.

X23001_cov

Véhicules autonomes

Le seul vrai passage du film qui nous place en 2029 réside en une scène. Dans tout bon road-movie, l'autoroute est un passage obligé. Logan ne déroge pas à la règle et alors qu'une dispute éclate entres nos protagonistes, un accident va faire avancer l'intrigue. Ce qui nous intéresse ici, c'est le véhicule causant l'accident. Un autocamion comme le nomme Logan dans cette scène. Cela ressemble à un camion normal au détail près qu'il n'y a pas de cabine et donc de conducteur. Les conteneurs sur ce support autonome sont les mêmes qu'aujourd'hui, de même pour les essieux et la structure du "camion". On comprend alors que ces véhicules sont des transporteurs de marchandises autonomes assurant l'absence humaine sur une tache des plus rébarbatives. Logan les insultes, semblant considérer ces machines comme des hérésies. On imagine qu'il se souvient des robots sentinels tueurs de mutant qu'il a dû affronter dans le futur du passé (on se comprend.) dans X-men Days of the future past

20669988Ces robots camions sont très rapides et dans cette scène, ils ne semblent pas avoir pour instruction de freiner ou s'arrêter si des personnes sont sur la route. Plus tard dans le film, Logan arrive même à penser que l'accident sur l'autoroute est d'origine criminelle et donc humaine. Replaçons ça dans notre contexte actuel avec les véhicules autonomes. En plein, débat sur les responsabilités et les aspects sécuritaires des voitures autonomes, le film "Logan" nous livre ici une mise en situation de ce type de véhicule. Dans la scène on entend les camions parler, mettant en garde les individus sur la route, mais ne freinant pas pour autant. Sont-ils hackés? Ou c'est leur fonction que de ne pas s'arrêter dans le courses contre le temps? Cette scène m'a intrigué, car elle un peu hors du film. On ne voit pas vraiment d'éléments futuristes dans tout le film sauf à cet instant. Cette nouveauté subite vient augmenter la rapidité et la violence du film. Les camions sont des obstacles mortels comme des plates-formes dans les jeux vidéo venant montrer notre fragilité face à ces monstres de métal. Mais Logan n'est il pas lui aussi un monstre de métal? Cette confrontation homme-animal-machine (oui ce que je n'ai pas dis pour éviter de trop spoil, c'est qu'il y a des chevaux dans cette scène.) vient ici porter un regard sur la transition de notre monde actuel d'un état d'outil manuel à l'outil autonome. Nous sommes témoin du changement et nous sommes aussi responsables de sa puissance et ses dangers.

 

Le réalisme dans la Science Fiction

Logan-chronique-7

Mais pourquoi ce choix singulier de la part du réalisateur? Pourquoi ne pas utiliser l'imaginaire si prolifique de l'univers Marvel? Et bien simplement parce que Logan est un film de science-fiction ultra-réaliste. Ultra réaliste non pas par sa véracité, mais par sa capacité à potentiellement l'être. La mutation génétique existe, mais bien évidemment elle n'est pas aussi poussée que dans X-men. D'ailleurs, dans X-men le commencement, Charles Xavier drague une jeune fille en lui expliquant que ses magnifiques yeux vairons sont une forme de mutation. Logan place un récit d'anticipation dans un monde comme le notre, dans la même lignée que Chappie de Neill Blomkamp (où l'on voit aussi Hugh Jackman en méchant cette fois) ou bien EVA de Kike Maillo. L'intrigue se place dans un monde réel avec des éléments nouveaux/futuristes. Dans le cas de Logan, le sujet futuriste concerne principalement la modification génétique et la création de transhumains. La mutation étant une forme de modification transhumaniste et cybernétique. Ajoutons à cela la notion de clonage et de création du vivant artificiellement et nous avons là l'intrigue de ce film. Sans artifices technologique, on rend Logan concret et moderne. Pas besoin d'eclairs de couleurs ou de CGI de folies pour transporter le spectateur dans un monde fictif. Au contraire, plus le film semble réel plus le spectateur y croit. Les derniers X-men abusant de ces tours de magies perdent de leur pouvoir de crédibilité.

Logan c'est différent, neuf, frais, brutal, le tout soupoudré de badassitude, d'amour et de sang. Bref allez le voir. Ça déchire (sans mauvais jeu de mots...)

Prochainement, nous soulèverons de nouveau ces mêmes questions avec l'analyse du jeu vidéo Horizon Zero Dawn.

Publicité
Publicité
3 mai 2014

Silicon Valley sur HBO

 6a00d8341bfb1653ef01a511ad3a62970cEt nous reprenons dès maintenant avec un article qui ne portera pas sur une technologie ni un projet mais sur une série américaine. 

Quel rapport me direz-vous?

Cette série parle d'un groupe de jeunes codeurs avec une vie sociale des plus chaotiques. Ils sont regroupés dans une maison dans la Silicon Valley et chacun travaille sur des projets de sites web ou applications parfois totalement inutiles. L'un d'eux travaille sur un algorithme capable de compresser la musique sans perdre en qualité. Très vite, une grosse boite de la Silicon Valley tombe sur son projet et lui propose 10 millions de dollars pour lui racheter cette mine d'or. Seulement, un autre investisseur lui propose seulement 200 000 dollars mais non pas pour obtenir son algorithme, mais plutôt pour l'aider à développer sa propre entreprise. Et là, tout l'intérêt de la série prend son sens. En effet, on va suivre ce groupe de nerd tentant de naitre et survivre dans le monde impitoyable des nouvelles technologies. L'humour est subtil et très efficace. Seul point "négatif" il faut avoir un dictionnaire nerd et un savoir de base de l'actualité technophile pour tout comprendre. Dans cette série on croise Elon Musk, Jobs et Wozniak, Zuckerberg, etc. Passé ce détail de traduction, la série est jeune, fraiche et on sent vraiment qu'elle utilise l'actualité pour fonder son scénario. On imagine bien ce passé commun avec Bill Gates et tous ces jeunes sortis de nulle part et programmant dans leur garage qui maintenant rachètent toutes les start-ups du moment et qui bientôt rachèteront nos pays et nos planètes...

Schmitt Matthias

15 février 2014

L'impression 3D, le filon qui rapporte...

makerbot-replicatorL'impression 3D c'est LA super révolution du moment. Bon déjà, ce n'est pas nouveau, ça existe depuis un moment les imprimantes 3D. Simplement elles se démocratisent et baissent de prix. Outre ce point, j'aimerai juste souligner certains points. Le premier est que l'impression 3D va bouleverser notre futur. Chaque foyer équipé, on achète un pattern (modèle) et on imprime ce qu'on veut. On imagine des entreprises spécialisées dans la vente d'objets dématérialisés que l'on uplaodera et que l'on imprimera soit à volonté soit en exemplaires limités, selon le prix que l'on aura payé. Ce scénario est un bouleversement. Imaginez un monde où l'on répare ses objets en téléchargeant juste la pièce cassée ou bien que l'on commande des chaussures ou une pizza qui apparaît aussitôt devant nous. (Actuellement une imprimante 3D c'est lent, mais la technique avance...). Les designers ne seront plus que des concepteurs 3D qui vendront alors des patterns. Oui, je suis fasciné moi aussi par les imprimantes 3D, mais il y a quelques années déjà une conversation avec des collègues designers souleva un point qui m'effraya. Que deviendra-t-on si n'importe qui peut faire n'importe quoi? Des conseillers en créations? Des dealers de Pattern? Des imprimeurs 3D? L'avenir nous le dira, mais je ne vous cache pas mon inquiétude.


L'impression 3D c'est positif et négatif, comme toute nouvelle tendance.


Mais revenons, au présent. Il n'est plus rare de voir des "designers" créer des objets imprimés en 3D. Bijoux, figurines, objets quotidiens, etc. Seulement, je cris "Arnaque". Oui c'est propre, moderne et tendance, MAIS 135 dollars pour un bracelet imprimé en 3D c'est du vol. Je vous explique. Ce qui sert à l'impression c'est du plastique sous forme de fil roulé en bobine. Une bobine ça coûte 50dollars et avec on peut faire facilement plusieurs dizaines de bracelets ou autres. Vous avez compris? Certains utilisent la notoriété des imprimantes 3D pour en faire des usines à dollars.
J'écris cet article pour dénoncer les méfaits de certaines personnes cherchant uniquement le profit. Certes, le design coûte cher, mais parfois il y a de l'abus et pas que avec l'impression 3D.


Et pour dédramatiser, je compte en acheter une bientôt...

Imprimante-3D

Schmitt Matthias

1 février 2014

Hacking ou la fin de la vie privée

[Home-Page-Carousel]-Aiden_NewKeyArt_99828

Watch Dogs Ubisoft 2014

Un homme marche dans la rue, une casquette et un foulard cachant son visage, la tête baissée. Son allure est rapide et il semble savoir exactement où il va. Personne ne prête attention à ce spectre de la rue. Il sort son smartphone et semble envoyer un message. Mais ce n'est en rien un message, il est en train de pirater les smartphones alentour afin d'accéder aux données de la foule qui l'entoure. Ce scénario c'est celui d'un bon nombre de fictions actuelles, dont le jeu vidéo Watch Dogs d'Ubisoft. La simplification des outils informatiques donne un précieux atout aux hackers. Le hacking c'est la capacité à entrer dans un système informatique protégé ou non. De nombreux hacker se repartissent sur le globe et les plus célèbres sont les anonymous, un groupe de militant tentant de dénoncer les pratiques pas toujours légales de grands groupes ou d'institutions gouvernementales. Presque n'importe qui de nos jours, peut hacker à son niveau. Par exemple, le jailbreack qui permet de débloquer son smartphone afin de télécharger gratuitement des applications ou simplement mettre une carte sim d'un opérateur différent du mobile d'origine. Aiden Pearce, le héros de Watch Dogs contrôle aussi les camera et système de surveillance de la ville à l'aide de son smartphone. Il peut ainsi suivre et retrouver n'importe qui grâce à l'intelligence artificielle des logiciels mettant en oeuvre ses systèmes de surveillances. 

Person of interest, une série américaine met en scène une machine capable d'analyser nos comportements et nos activités et en déduire nos éventuels risques d'activités criminelles, que l'on soit victime ou coupable. Ces fictions soulèvent un bon nombre d'interrogations sur l'avenir de la vie privée. Comment pourra t'on se balader sans pour autant qu'une personne ou un organisme puisse savoir nos faits et gestes. De nombreux cas, traite de ce sujet comme par exemple la polémique avec la NSA qui surveillerait nos faits et gestes sur internet.Sachant que l'on peut jusqu'à activer votre webcam à distance sans que vous ne le sachiez... Au risque de devenir paranoïaque, chacun de nous doit pourtant avoir conscience de la situation. Je ne crierai pas au complot, mais il est vrai que la question se pose.

En 1973, Dean Koontz écrit "La semence du Demon" mettant en scène une intelligence artificielle dans un ordinateur géant s'infiltrant dans l'IA de la maison d'une femme. Ce "Demon" prend ainsi possession de la maison et séquestre la femme, la coupant du monde et décidant de faire de celle-ci la génitrice d'un enfant biologique issu du robot. On imagine donc des IA capablent d'une autonomie dans les actes et contrôlant nos faits et gestes. Dans "Person of Interest" il arrive un moment *SPOILER* où l'on se demande si la machine n'agit pas seule finalement *SPOILER*

Pour conclure, je dirais que la situation est inévitable et que seuls des lois et des services spécialisés pourront contrer cette progression. Imaginons un monde où l'on payera des gens assurant notre "anonymat". Il existe un système sur internet permettant de naviguer incognito. Ce système s'appelle TOR. C'est un navigateur qui utilise des passerelles réseau aux quatres coins du monde afin que notre traçabilité soit difficile. Cependant, ce service pourtant inoffensif en soi est le côté obscur de l'internet. Drogue, armes, tueur à gages, pédophilie, zoophilie, etc. On le surnomme le dessous d'internet, l'internet caché. Chaque nouvelle création a son côté négatif. Nous le vivons au quotidien. Toutes nouvelles technologies ou créations auront une application civile et une militaire, parfois l'inverse. Internet est d'origine militaire et est devenu civil.

Cogito...

Schmitt Matthias

25 janvier 2014

Les smartphones incurvés, la révolution du siècle ?

Non. Bien sûr que non. Mais au lieu d'émettre un avis de manière totalement gratuite, essayons de faire un point sur cette initiative technologique.

D'abord lancés par Samsung en octobre 2013 avec le Samsung Galaxy Round en Corée du Sud, suivi de très près par LG avec le LG G Flex sorti en novembre 2013, toujours en Corée du Sud, ces deux téléphones ont la particularité d'avoir un écran incurvé. Pour le Samsung, l'écran est incurvé de haut en bas alors que le LG l'est de gauche à droite. Mis à part ce détail singulier, les deux téléphones sont des smartphones tout à fait basiques, à des prix cependant excessifs. En effet, l'écran incurvé reste une technologie émergente pour le grand public. On paye ainsi une certaine originalité mais celle-ci n'est accompagnée, semble-t-il, d'aucune ergonomie. Difficile d'y voir un intérêt quelconque en terme d'expérience utilisateur.

Alors ? Smartphone à écran incurvé, un concept mort-né ?

 

Au-delà des soucis techniques rencontrés avec les premiers Galaxy Round (bulle d'air apparaissent sous la surface de l'écran), il me semble assez faible de mettre en avant ce design comme argument de vente, du manque d'innovation d'utilisation.

Lorsque nous avons un type de produit bien installé sur le marché, il est naturel que les constructeurs cherchent à améliorer constamment leurs gammes. Actuellement, sur le marché du smartphone, les améliorations se situent principalement sur les puissances matérielles, faire tourner plus vite votre téléphone, des photos et vidéos de meilleure qualité, une meilleure résolution d'écran, etc. Ces évolutions sont foncièrement logiques, évidemment ! Mais elles n’améliorent, ou ne changent en rien l'expérience d'utilisation. Il s'agit bien d'amélioration et non d'innovation.  Le souci, en mon sens, est que l'écran incurvé ne soit même pas une amélioration technique du téléphone, un pur choix esthétique.

Cependant, je ne pense pas qu'il faille jeter cette évolution du smartphone au placard. En effet, l'écran incurvé est le premier pas vers l'écran flexible. 

Les écrans flexibles ou pliables sont déjà prototypés à l'heure actuelle. Comme toute technologie émergente, il faudra un certain temps avant que celle-ci ne se démocratise et devienne abordable pour le grand public.

Je me souviens avoir entendu deux choses sur les innovations de ruptures, celles qui changent notre façon d'utiliser les objets qui nous entourent. Soit l'innovation était acceptée par le grand public et donc remportait généralement un succès commercial, soit cette rupture pouvait créer une certaine peur et donc un rejet pour finir par un flop commercial. Il faut garder en tête que l'homme n'aime pas trop changer ses habitudes. C'est pourquoi il est intéressant de passer par des étapes intermédiaires, comme l'a été la voiture hybride pour la voiture électrique.

                   

 

Pour moi, introduire les écrans incurvés au grand public va l'habituer à une nouvelle représentation du téléphone, pour pouvoir accueillir à bras ouverts les smartphones aux écrans pliables, qui eux peuvent potentiellement devenir des innovations.

 

Pierre-Louis Marquet

Publicité
Publicité
20 janvier 2014

RoboEarth, vers l'auto-amélioration des robots...

inside_by_redjuice999

L'intelligence collective c'est un principe selon lequel, un groupe d'individus peut, en mettant en commun son savoir et ses observations, résulter à une connaissance totale ou quasi totale de son environnement. Actuellement, les robots sont victimes de leur isolement. En effet, si l'on place un robot dans un contexte nouveau pour lequel il n'est pas programmé, il ne pourra pas s'adapter et cela finit souvent par un "gel", il ne bougera plus ou il fera n'importe quoi. 

Après 4 ans de recherches des chercheurs de l'Univésrité d'Eindhoven en Hollande ainsi que quatre autres universités européennes ont conçu un internet des robots, Roboearth. Le principe étant que tous les robots soient reliés à un réseau sécurisé propre à chacun, et avec lequel il partagera les informations qu'il récoltera (erreur, anomalie, bon fonctionnement, etc.) dans un cloud. Ainsi les robots peuvent aller chercher les informations qui leur permettront de pallier à un problème (comme un humain va sur Wikipedi ou Doctissimo...). C'est une forme de travail collaboratif passif.

Les applications d'un tel principe ouvrent un nombre de portes infini. On peut alors imaginer des robots capables d'apprendre, de dialoguer à distance et surtout de s'améliorer entre eux. Votre robot aurait un savoir de base et gagnerait en expérience. Certains robots explorent déjà ces pistes, mais ce système pourrait le voir s'appliquer à toute la robotique.

 

Sources: RSLN

Schmitt Matthias

19 janvier 2014

Transhumanisme, une perspective d'avenir ?

En s'interessant au futur de l'homme, on peut facilement tomber sur le mouvement transhumaniste. Si ce mot ne vous dit rien, nous allons faire quelques rappels.

Sarif Industries - Fausse pub pour le jeu-vidéo Deus Ex: Human Revolution

 

Pour faire simple, le transhumanisme est un courant de pensée estimant que l'homme va pouvoir prendre en main son évolution par le biais des technologies. Les transhumanistes estiment que le progrès engendré par l'homme lui permettra de mettre au point des technologies lui permettant de combattre ses faiblesses : vieillesse, maladie, famine, misère sociale ou encore la mort.
Une sorte de doux rêve, un monde idyllique où santé et sécurité ne sont plus des problèmes, où tout le monde est beau et gentil. Mais cela va encore plus loin. En effet, quelle genre de solution peut-on imaginer pour combattre ces faiblesses ? Eh bien, c'est de ne plus avoir de corps ! L'homme sera dans le futur un être désincarné, il ne sera que pur esprit, vagabondant dans des univers qu'il aura créé lui même. Compenser tous les besoins pour lesquels se bat aujourd'hui l'homme, il ne lui restera donc que son temps libre. L'homme (ou ce qu'il deviendra) sera en week-end de façon permanente...

Mais avant d'atteindre cette utopie, l'homme doit commencer par se corriger. Vous l'aurez deviné, si l'on parle de contrôle d'évolution, on soulève instantanément des enjeux éthiques et moraux qui en choqueraient plus d'un dans notre société actuelle !


Le transhumanisme reste avant tout une philosophie et non une doctrine. Les transhumanistes ne cherchent pas à changer eux-même le monde, ils prédisent que le monde va changer ainsi. Et c'est là que cela devient intéressant, car la vision, bien que très prospective, reste plausible !


Prenons un exemple concret : L'image d'un homme fait à la fois de chaire et de technologie revient souvent dans le milieu transhumaniste. En un mot, un cyborg. D'un côté nous avons des personnes handicapées à qui il manque des membres, et de l'autre, des entreprises proposant des prothèses plus ou moins robotisées ; vous avez votre premier cyborg. Alors oui, on vient greffer cette prothèse pour compenser un membre qui n'existe pas ou plus. On n'est toujours pas dans une réelle modification volontaire soulevant des enjeux éthiques !
Mais prenons la conquête de l'espace. Il est prouvé que l'absence de pesanteur entraîne des complications au niveau du corps humain. Un ensemble de symptôme se développe et des problèmes anatomiques apparaissent. Ajoutons à cela des expéditions sur Mars de prévu, sous-entendant un long voyage à travers l'espace. Pour pouvoir maintenir le corps humain au travail durant ces longues périodes dans l'espace, on peut envisager la modification volontaire de membre avec des prothèses robotiques. Nous venons de fabriquer un cyborg alors que le corps était sein de base. Voila comment, en mon sens, le transhumanisme est plausible avec ce genre de scénario.


Bien entendu, je ne dis pas qu'il s'agit de LA solution, mais j'estime que leur vision possède une certaine crédibilité qui, en tant "qu'explorateur du prospectif", mérite que l'on explore, que l'on s'inspire ou du moins que l'on en parle, car le problème viendra se poser un jour ou l'autre.

 

Il sera peut-être difficile d'être convaincu par ces quelques lignes, mais nous aurons l'occasion, je pense, de revenir plusieurs fois sur le cas du transhumanisme. Il faudrait écrire un livre pour en couvrir tous les aspects. Par ailleurs, si cela vous intéresse, vous pourrez trouver d'excellents essais sur le posthumanisme (et par extension le transhumanisme). Un bon point de départ est Demain, les posthumains, de Jean-Michel Besnier.
Sinon, un bon documentaire traitant des enjeux du futur de l'homme : Survivre au Progrès.

 

 

Pierre-Louis Marquet

18 janvier 2014

KƎLOID

Capture d’écran 2014-01-18 à 18


Aujourd'hui, c'est samedi et je vais vous parler de choses moins "sérieuses". Non pas que cela soit stupide bien sûr. Je vais vous parler d'un court métrage qui met en scène des robots.

On parle beaucoup de longs métrages, de films à gros budgets américains. Keloid, c'est tout d'abord un groupe d'effets speciaux et d'animation espagnol et ils sont...5. Pour l'instant, nous n'avons qu'un trailer, mais ce petit film va faire parler de lui. Croyez-moi. Ils mettent en scène des robots de combat et d'étranges robots semblant ne pas vouloir que du bien aux hommes. Il faut savoir que ce mythe du robot qui se retourne contre l'homme trouve ses origines à d'anciens écrits bien plus vieux que l'invention de la robotique à proprement parlé. Le mot robot fut employé pour la premiere fois en 1921 par Karel Čapek alors que le mythe du golem (à l'origine de la peur des robot) remonte au XVIe siècle. Ce mythe raconte l'histoire d'un rabbin qui conçoit un être de terre et lui donne vie afin de servir le peuple. Rapidement, la créature sera considéré comme une abomination et se retournera contre son maître. Plus tard Mary Shelley écrira un second mythe ici de celui du golem, que tout le monde connait, Frankenstein. Depuis la littérature et le cinéma usent de ces histoires afin de nous mettre en garde contre les robots et leur pouvoir allant jusqu'a depasser leurs maîtres. Voilà pour l'histoire. Maintenant appréciez la qualité de ce trailer qui promet de grandes choses et surtout qui depasse de loin ce que l'on peut parfois voir dans nos salles obscures. 

Bon week end à tous.

Ah oui un conseil... Activez la HD en 1080p

 

Sources:http://www.k3loid.com/
Schmitt Matthias

16 janvier 2014

Les Robots Mous

Les robots mous? Encore une folie de la science...

Mais non détrompez vous! La robotique va passer par une piste que même la science-fiction n'avait pas devinée. Imiter les organismes vivants oui, mais jusqu'à quel point? Et bien les robots mous c'est utiliser la souplesse et la rigidité de nos muscles, nous les vivants.

Comment ça marche?

Prenons un élastomère sur plusieurs couches et injectons-y un liquide ou un gaz. Maintenant, faisons la même chose en séquence. Le "membre" va alors se rigidifier puis se ramollir et produire ainsi un mouvement. (Esprit tordu...) Certains réussissent des déplacements allant jusqu'a plus de 40km/h. 

un_robot_en_materiau_mou

L'intérêt?

-S'adapter: un robot mou pourra se déplacer dans des terrains accidentés, se remettre debout après une chute, se déformer pour s'adapter à son environnement, etc.

-Se faufiler: Escaliers, espaces restreints, fentes, hauteurs, rien ne semblerais impossible pour un corps totalement mobile.

-Se réduire: Gain de place, déplacements au raz du sol, le robot pourra ainsi voir sa taille diminuer et grandir selon les besoins.

Les usages d'un tel principe semblent infinis et surtout majeurs. On ne peut donc pas ignorer cette technologie qui promet. 

Que de belles paroles, mais en action ça donne quoi? Suffit de demander!

 

 Jeff Clune

 

MIT

 

Harvard Research

 

Matthew Borgatti robot

 

 

New York University

 

Sources: En lien avec les vidéos

Schmitt Matthias

15 janvier 2014

La Prospective rassure

La prospective, on en fait tous. Imaginez le monde de demain on en rêve tous. Généralement, on tombe vite dans du déjà-vu sous l'influence de la Science-Fiction et de la télévision. Les voitures volantes, la communication par télépathie et autre. Penser à demain ça nous rassure. Et les grandes entreprises l'ont bien compris. 

Samsung et Microsoft ont fait de cette mouvance un outil de communication. Trois vidéos ci-dessous présentent leurs visions du futur. Premier constat, les points communs soulignés précédemment. Des murs écrans où l'on peut communiquer à échelle réelle avec une personne. Isaac Asimov emploie cette technologie dans son roman, Face aux feux du soleil, où il décrit des systèmes de visio-communication dans lesquels on peut parler directement avec une personne via une projection, qui prolonge la pièce dans laquelle on se trouve, mixé de moitié avec celle de notre correspondant. Vous noterez l'emploi des enfants comme mise en situation parfaite, exploitant au mieux l'aspect partage et ludique de ses murs ouverts sur le monde

 5c87b409f6d836bd271692b0d2e51f4cDisplay_Centric_World__161125

Autre point commun, le travail collaboratif. On constate dans les vidéos, une volonté de travailler ouvertement face au "client" grâce à de grands écrans de présentations. On travail en grand et l'on manipule les informations et les graphiques à la main, on utilise l'espace dans toutes ses dimensions.Autre notion importante, la santé. On gère nous même notre bien-être. Thermos qui nous indique notre rythme cardiaque, planche à découper qui nous informe de la toxicité du condiment que l'on découpe, etc. 

Capture d’écran 2014-01-15 à 23Capture d’écran 2014-01-15 à 22

Et bien évidemment l'aspect le plus important de tous, la communication. Actuellement, on communique instantanément, mais l'avenir semble encore plus "instantané". Lire une recette de cuisine en ayant une mini-maman qui nous aide et commente pendant que l'on prépare le plat ou encore un père qui réveille tendrement sa fille à des milliers de kilomètres... 


Tout ça pour dire que le monde qui nous entoure va évoluer et les grandes entreprises semblent vouloir nous montrer qu'elles s'y préparent. Samsung conçoit ses écrans souples et incassables tandis que Microsoft avance dans la commande à distance via parole et gestes. Ces vidéos sont là pour bien évidemment communiquer sur la marque, mais aussi, nous préparent au futur proche.

Oui, tout ceci est prévu pour 2020. Demain, quoi.

 

SAMSUNG

 

 

MICROSOFT

 

 

 

Schmitt Matthias

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité